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Pardonner de tout son cœur, c’est rendre un service à l’auteur, mais un service cent fois plus considérable pour nous-mêmes…. ça nous libère de cette souffrance continue. C’est quelque chose que nous refusons souvent de faire parce que nous ne voulons pas libérer celui qui nous a fait tort (physiquement, émotionnellement ou autre), pour qu’il ne soit jamais libéré de la culpabilité de nous avoir fait du mal. Et il est vrai que, d’une certaine manière, en pardonnant la personne, nous la libérons. Mais ce que nous oublions, c’est que la personne qui souffre le plus de nos rancunes, de notre haine, de notre colère, n’est pas celle qui nous a fait du tord, mais nous-mêmes.
Personne ne meurt d’une morsure de serpent. Après la morsure, on meurt de la circulation du venin dans le sang . C’est le venin qui, en continuant de circuler, cause le pire de dégats. Même chose pour les blessures émotionnelles. La blessure peut être douloureuse, mais la plupart des souffrances surviennent lorsque nous laissons la rancune, la haine, la cruauté et d’autres sentiments négatifs continuer à circuler dans nos veines. Le pardon, je pense, c’est comme faire une succion de ce venin et l’enlever de notre organisme.
« Je me demandais si c’était comme ça que naissait le pardon – non en fanfare à l’occasion d’une épiphanie, mais à partir du moment où la douleur rassemblait ses affaires et pliait discrètement bagage au milieu de la nuit. »
~ Khaled Hosseini
On pense souvent: « Comme on m’a fait du mal, j’ai le droit de me sentir blessés et porter la rancune comme des représailles pour le tort causé. » Ce qui peu à peu nous detruit sans pour autant en valoir la peine. Pardonner c’est, avant tout, être prêt à pardonner. C’est souvent le plus difficile. C’est seulement en pardonnant vraiment, que cette blessure ne sera plus la mienne. C’est quelque chose dont je peux me libérer et quoi qu’il ait été fait, c’est premierement à moi d’en finir avec ça; en cessant de perpétuer l’effet de la malveillance que j’ai rencontré.
Une fois qu’on trouve en nous la volonté de pardonner, il faut poursuivre avec le pardon. Dire à la personne dans la vraie vie dans notre propre monde de pensées, je te pardonne. Le dire, le vivre, le sentir. Souhaiter à la personne que nous avons pardonné le bien. Parfois, quand on pardonne, on se réjouis toujours du sentiment du mauvais karma qui l’emportera. Le vrai pardon consiste également à abandonner ces pensées et à souhaiter le meilleur à la personne pardonné. Certain peuvent même aller jusqu’à faire quelque chose de bien pour cette personne.
Essaies… Donnes le vrai pardon aujourd’hui!
Mac